“Le fil conducteur de nos travaux et de l’exposition est un rapport au domestique : il s’agit de créer un espace fictif d’habitation, parfois étrange, grotesque et sensible avec plusieurs lieux de vie (le salon, le jardin, la chambre, la salle de sport, la salle de bain). Nos oeuvres côtoieront des éléments de scénographie, sur les murs, les sols afin de mettre les visiteurs en situation de confort mais dans un espace qui ne relève plus de l’intime.
Cette scénographie permet de créer un imaginaire dans lequel les pièces et les spectateurs interagissent autrement que dans un « white cube ». En les invitant dans notre « maison » la frontière entre l’espace domestique et l’espace d’exposition se trouble et rend plus accessible les oeuvres pour le spectateur. Notre univers queer inspiré de la culture pop se déploie dans un espace de vie fantasmé, coloré et kitch qui compose un tout indissociable.”