Lostalgie_

Derrière ce mot, on peut trouver l’idée de quelque chose qui n’est plus, mélange de « nostalgie » bien sûr, de « to lost » aussi, mais également de « ostalgie », terme qui chez nos cousins de l’ex-UR SS, désigne une attirance pour tout ce qui évoque le vieux bloc communiste. Dans l’exposition qui se rattache à ce mot, Il est donc question de mémoire, d’images encore présentes mais surtout d’images perdues, de tout ce que la plasticité du cerveau n’a pas pu mémoriser. L’expression « Plasticité du cerveau » est souvent utilisée dans le domaine de la neurobiologie. Les spécialistes désignant par là « la capacité du cerveau à créer, défaire ou réorganiser les réseaux de neurones et les connexions de ces neurones. ». Or, s’il existe une
« plasticité », il faut bien des artistes plasticiens…

La mémoire, c’est aussi l’une des qualités que l’on attribue volontiers aux aveugles. Elle permettrait de « compenser » l’handicap, de pallier à la perte de la vue. Diderot, dans sa lettre sur les aveugles, raconte que, pour un non-voyant, il est précieux que chaque chose soit rangée à sa place et c’est la tâche de son bon aveugle lorsque les « voyants » sont endormis de remettre tout en ordre. Nous n’en prenons que trop rarement conscience mais …nous serions perdus sans eux.

VG

Vernissage le jeudi 9 octobre 2014 de 18h à 21h